Que faut-il faire quand on devient travailleur (se) non-salarié ?
Que faut-il faire quand on devient travailleur (se) non-salarié ?
Chaque année, ce sont plus de 500 000 entreprises qui sont immatriculées en France. La plupart d’entre elles sont des TPE, dont beaucoup de micro-entreprises, d’entreprises unipersonnelles (EURL) ou individuelles (EIRL). Les dirigeants sont des travailleurs non-salariés. Ce statut n’a malheureusement pas que des avantages et il est important de franchir une étape à la fois. Voici ce que vous devez faire très rapidement.
Adressez-vous au CFE pour l’immatriculation
Pour éviter que les créateurs d’entreprises ne se perdent dans de multiples formalités administratives, l’État a mis en place une solution qui vise à simplifier l’immatriculation des entreprises. Pour cela, il a créé des centres de formalités des entreprises, sortes de guichets uniques pour déclarer son activité. Il en existe plusieurs selon les secteurs d’activité :
- La chambre de commerce et d’industrie pour les commerces
- La chambre des métiers pour les artisans
- L’URSAFF pour les professions libérales
- La chambre d’agriculture pour les agriculteurs
Grâce à ces bureaux, vous pourrez déposer l’ensemble de votre dossier pour qu’il soit relayé auprès de différentes institutions. Vous recevrez votre immatriculation quelques semaines plus tard.
Adhérez à une bonne complémentaire de santé
Pour qu’un indépendant dispose d’une bonne protection sociale, il est important de trouver une bonne mutuelle adaptée à la situation des TNS. Aujourd’hui, un bon contrat d’assurance en matière de complémentaire santé, c’est un contrat qui offre un excellent taux de remboursement sur les prestations de soin dentaire ou encore l’optique par exemple. Mais aujourd’hui, les assurés veulent davantage. Pour commencer, ils souhaitent bénéficier de meilleurs tarifs. C’est pour cela que les assurances ont des partenariats avec des enseignes ou des professionnels de santé. Les compagnies proposent aussi d’autres services en matière d’adaptation du poste de travail pour les TNS qui ont des problèmes de santé. Enfin, à l’aide d’une application sur smartphone, les assurés peuvent connaître les remboursements en temps réel et trouver plus facilement un professionnel de santé à proximité.
Contacter sa caisse de retraite
Quand on crée une entreprise, il est essentiel de commencer à s’intéresser à cotiser pour la retraite. Pour cela, il faut contacter sa caisse de retraite pour mettre en place son régime de cotisation. Il existe une partie obligatoire, indexée sur le chiffre d’affaires, et une partie complémentaire qui viendra compléter la retraite de base. Le plus difficile pour certains indépendants, c’est d’abord de connaître leur caisse de retraite. C’est notamment le cas des professions libérales pour lesquelles il existe de nombreuses caisses spécifiques en fonction de l’activité concernée. Sur Internet, il est très facile de trouver la vôtre en consultant la liste sur les sites officiels.
Prenez un contrat de prévoyance
Si la plupart des caisses de retraite et de prévoyance obligatoire prévoient un petit capital en cas d’invalidité ou en cas de décès, que l’on peut moduler en choisissant des options. Il est souvent nécessaire de souscrire à un autre contrat de prévoyance si l’on veut être mieux protégé. Par exemple, les régimes obligatoires dans certains secteurs ne prévoient pas d’indemnités en cas d’arrêt maladie. C’est le cas des professions libérales par exemple. Il est donc nécessaire d’avoir une protection supplémentaire qui le garantisse dans le cadre du contrat de prévoyance Madelin.